Chevillard : Jeu digresse donc je progresse

Résumé :

C'est le caractère délirant et débordant de la texture des nombreux ouvrages pseudo romanesques d'Eric Chevillard qui souvent retient (l'attention de) ses lecteurs. Sous une apparente progression de l'intrigue ou du moins du propos, Chevillard se répand en détours sarcastiques qui remettent en cause la notion même de digression, telle que l'université tente de la cerner, en linguistique pragmatique comme en littérature contemporaine. Nous chercherons donc la nature particulière (métaleptique, métalinguistique, métadiscursive) de ces parenthèses ménagées en toute conscience littéraire par l'écrivain byzantin.