Le travail porte attention non tant aux corpus qu’à la définition de leur périmètre, et à ce qu’elle induit pour celle d’une littérature « en commun », à travers les prescriptions, plus implicites qu’explicites et cependant prégnantes, ressortant de l’analyse du Projet de document d’accompagnement des programmes de français (MENESR, novembre 2006) des lycées. Moins qu’en termes de contenus, les corpus désignés sont considérés et explorés en termes de délimitations, de découpages, de lignes de démarcation et de partage entre ce qui relève des « autres » et ce qui « nous » appartient. Le déploiement didactique d’autres rapports des sujets lecteurs aux textes et aux livres apparaît comme un préalable nécessaire à la réalisation d’un patrimoine véritablement commun et émancipateur, à l’opposé de sa formulation en termes étroitement identitaires.