Agenda des manifestations
des lycées, des collèges & des écoles
Université d’Aix-Marseille, Centre Schumann, Salon bleu ( C232) Mardi 19 mars 2013
Chambres de la fiction
10 h. Accueil des participants par Stéphane Lojkine, directeur du Cielam « Diderot en chambre : Les Bijoux indiscrets...
L’université n’a pas le privilège du savoir ; il n’y a pas de culture sans circulation et diffusion des idées. C’est pourquoi le Cielam fait du développement de ses partenariats avec les collègues et les établissements de l’enseignement secondaire une de ses priorités. En nous confrontant aux pratiques pédagogiques du collège et du lycée, aux interrogations, aux goûts et aux dégoûts des élèves, nous sommes amenés à reformuler, réorienter nos recherches. En accueillant dans nos séminaires et nos programmes de recherche nos collègues du secondaire, nous contribuons aux missions de formation de l’université.
Diffusion du savoir
L’axe transversal du Cielam intitulé « Diffusion du savoir » a pour ambition de valoriser les relations scientifiques et pédagogiques qui existent entre le laboratoire de recherche et les autres établissements de l’éducation nationale et d’aider au développement de nouveaux partenariats.
Nos interlocuteurs privilégiés dans le cadre de ce programme sont les collègues et les établissements de l’enseignement secondaire, avec la médiation et le soutien de l’inspection générale, des inspections pédagogiques et des rectorats. L’objectif est de sensibiliser les élèves aux questionnements et aux méthodes de la recherche en sciences humaines, sous la forme la plus simple et la plus attrayante, mais aussi la plus exigeante possible.
Journées Enseignants-Chercheurs
Depuis 2001, les Journées Enseignants Chercheurs, sous l’égide du Rectorat d’Aix-Marseille, ont permis de tisser des liens entre chercheurs de l’université et conseillers d’orientation et enseignants du primaire et du secondaire. Chaque année le Cielam leur ouvre ses portes pour une journée où il présente ses travaux. Ces journées rencontrent un grand succès, mais il s’agit d’aller plus loin, de proposer une coopération active.
PASS
Celle-ci, sous la forme de partenariats entre l’université et les écoles, les collèges et les lycées, a débuté dans le cadre notamment des PASS (Projets Atelier Sup Sciences). Il s’agit de proposer aux élèves, sous forme d’ateliers, un accès direct aux documents : textes originaux des œuvres anciennes, manuscrits et livres précieux, enluminures et illustrations. Ces documents sont le moyen d’introduire aux grands questionnements scientifiques, théoriques et historiographiques de la recherche contemporaine, sans passer par les habituels intermédiaires de la vulgarisation et des réécritures pour la jeunesse.
Histoire des arts
En août 2008 paraissait au Bulletin Officiel de l’éducation nationale un encart jetant les bases d’une « Organisation de l’enseignement de l’Histoire des Arts » à l’école, au collège et au lycée. Ce vaste dispositif, qui introduit une discipline supplémentaire à la frontière des disciplines traditionnelles d’enseignement, sollicite d’autant plus des partenariats nouveaux avec les musées et bibliothèques, avec les universités et les laboratoires de recherche, que tout est encore à faire en matière de manuels et de supports d’enseignement. Le Cielam entend contribuer à ce travail de vulgarisation scientifique et d’innovation pédagogique en partenariat avec l’Institut français d’éducation (IFE, département de l’ENS de Lyon) qui propose des formations de formateurs concernant les différentes disciplines que recouvre l’histoire des arts.
Appel à projets
Les formes prises par les actions menées et à poursuivre peuvent être variées, mais l’objectif est toujours de mettre en œuvre un partenariat. L’intervenant du Cielam et son partenaire enseignant préparent ensemble le projet ; l’objectif est d’associer l’élève en amont et de lui confier la réalisation d’un travail. L’intervention du Cielam peut être ponctuelle (une conférence, une journée d’étude) ou plus suivie (formation continue, projets annuels de classe ou d’établissement). Elle est amenée à être complétée en impliquant les institutions culturelles régionales (fonds patrimoniaux des bibliothèques, musées, archives, théâtres), ou encore les acteurs associatifs.