L’Anonymat de l’œuvre. XVIe-XVIIIe siècles
La réflexion sur l'anonymat se concentre souvent sur des cas particuliers comme celui des auteurs clandestins. En prenant en compte l'ensemble des formes de l'anonymat, c'est-à-dire aussi l'ensemble des noms qui figurent dans le livre et les rumeurs qui les accompagnent, cet ensemble d'études montre que les enjeux de l'anonymat de l'œuvre sont beaucoup plus étendus. Il propose par ce biais un regard neuf sur le statut de l'auteur, en relation avec le nom qu'il se donne ou qu'on lui attribue...
Marivaux entre les genres. Le corps, la parole, l’intrigue
Le Distrait de Jean-François Regnard
Ce volume regroupe les quatre premières comédies de Jean-François Regnard (La Sérénade, Le Bourgeois de Falaise, Le Joueur, Le Distrait) ainsi que son unique opéra, Le Carnaval de Venise. Considéré comme l’un des meilleurs auteurs comiques de son temps, Regnard fut systématiquement comparé à Molière.
Courtisanes philosophes. Hipparchia, histoire galante et Psaphion, courtisane de Smyrne de Meusnier de Querlon (1748)
Participation à l’atelier d’édition du texte.
“Romancier et recomencier”. Motifs merveilleux et poétique de la continuation
L’actualisation des motifs merveilleux est-elle infléchie par l’étiquette générique d’un texte ? Les auteurs réunis ici abordent des cas qui permettent d’associer certains motifs à certains genres et d’autres où la porosité des frontières génériques conduit à un usage indifférencié de la topique.
Une rencontre au-delà des siècles : Adam et Jean
Jean Vauthier (1910-1992) s’inscrit dans la révolution théâtrale des années 1950 et illustre son versant poétique, aux côtés d’auteurs tels que Jean Genet ou Georges Schehadé. Salué d’emblée comme « le dernier enfant d’une grande, très grande famille de poètes » (Morvan Lebesque), il a été qualifié de «baroque », en raison de l’exubérance de sa langue, du mélange du sublime et du bouffon, de son admiration pour les Élisabéthains. Son théâtre a été servi par les plus grands acteurs et...
Le Moyen Age d’Aragon : entre science et fiction
Cet ouvrage évoque un très large spectre de pratiques : écrivains frottés d’érudition, savants tentés par la littérature ou simplement poussés par un goût vif et empathique de la vulgarisation, érudits désireux de construire des passerelles entre le passé et le présent. Toutes ces évocations sont encadrées par les témoignages directs de deux grands érudits (Michel Zink et Paul Verhuyck) qui n’ont pas jugé indigne d’écrire eux-mêmes des romans.
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