« Les clinquantes de la mort » (sur la poésie de Paul Celan)
Le titre de ce livre suggère un trajet: celui au cours duquel, dans l’aisance ou l’effort, dans la tâtonnement ou la maîtrise, l’oeuvre se dégage du bruit. Brouillons et esquisses, essais et bredouillements cèdent progressivement le pas ou se voient subitement dépassés par un ordre inattendu ou imprévu. Mais la force du bruit, tumultueuse et productive, peut définir aussi une visée, le futur de l’oeuvre et non son passé, l’objet d’une conquête et non une condition initiale. Le trajet s’...