Mots-clés :
- Colette
- Adolescence
- Enfance
- Féminité
- Androgynie
- Stylistique
Résumé :
Privé d’une pensée sociale, l’enfant, chez Colette, se comporte indifféremment. Dès qu’il n’est plus sous le regard moralisateur d’un adulte, il adopte au gré de ses activités des attitudes qu’on pourrait dire asexuées même si pour autant elles ne sont pas dénuées de perversité puisque la perversité n’est l’apanage d’aucun des deux sexes en particulier. Pourtant, malgré sa volonté ironique et ludique de brouiller les identités, l'auteur des Claudine reste convaincue que par nature le geste féminin est féminin. Mais qu'en est-il de l'autre côté de l'adolescence, tout près de la maturité sexuelle ?
Type de document : Journal articles