- La Llorona
- Julia Alvarez
- Rudolfo Anaya
Résumé :
Every baby should get to know his heritage" ("chaque bébé devrait pouvoir connaître son héritage"). Cette formule percutante de l'un des pédiatres les plus médiatisés aux États-Unis aujourd'hui montre combien le mouvement dit d'" ethnic revival" a progressivement conduit à définir de nouveaux fondamentaux éducatifs, parmi lesquels celui pour le très jeune enfant de s'approprier son héritage culturel. Ce souci va de pair avec une nouvelle poétique des valeurs qui formate l'album pour la jeunesse à visée identitaire. Dans cet article, je me suis attachée à l'analyse de ce système en étudiant quatre albums nord-américains : "Maya's Children" (1997) et "The Santero's Miracle" (2004) de Rudolfo Anaya ainsi que "A Gift of Gracias" (2005) et "El mejor regalo del mundo" (2008) de Julia Alvarez. Deux critères ont orienté leur choix : d'une part, ils mettent en scène des personnages mythiques issus du folklore hispanique, d'autre part, ils ont pour auteurs des figures nationalement reconnues.