- Lie
- Middle Ages
- Late epic poetry
- Christian ethic
- Fairy phenomena
- Ermit on an island
- Fourteenth century
- Valeurs chrétiennes
- Merveilleux féerique
- Ermite sur une île
- Moyen Age
- Chanson de geste
- Epopée
- Mensonge
- La Belle Hélène de Constantinople
- Dieudonné de Hongrie alias le Roman de Charles le Chauve
- Aïol
- Objets magiques
- Quatorzième siècle
Résumé :
Les ermites auxiliaires du héros ne manquent pas dans la littérature médiévale, mais leur retraite est rarement une île, même dans la tradition hagiographique. Celui de Dieudonné de Hongrie – nommé Moïsan comme le parrain d’Aïol – vit à l’écart de toute route maritime et recueille de ce fait le père du héros éponyme pendant dix-huit ans, avant que son fils, devenu adulte, ne parte à sa recherche, mais cette quête coûte très cher à Dieudonné pour avoir menti à l’ermite. Pour être effacé, l’ermite oriente la suite du récit en suscitant le parjure, afin de mettre en lumière les valeurs chrétiennes, matérialisées par des objets merveilleux issus du monde païen car donnés par la fée Gloriande, mais porteurs d’une symbolique chrétienne et épique. Mais ce rôle involontaire et secondaire joué par Moïsan souligne aussi le transfert qui s’opère de l’orator au monde féerique et le mélange des genres caractéristique de l’épopée tardive, pour renouveler la mise en lumière des devoirs chrétiens.