Résumé :
Cet article étudie le rapport de la culture profane et de la culture sacrée dans le De disciplinis (1531) de Jean-Louis Vivès. Pour ce faire, on s'intéresse d'abord aux occurrences de l’adjectif ou de l’adjectif substantivé profanus dans ce texte. Puis on examine la réponse de Vivès à une question qu’il formule à peu près en ces termes : faut-il lire les auteurs profanes ? Après quoi on s'interroge sur la distinction qu’il établit entre philosophie et théologie. Enfin, on explore les passages qui existent dans le De disciplinis entre ces deux versants de la pensée. Une grande partie des analyses sont fondées sur la présentation des problèmes que pose la traduction de cet ouvrage (entre-temps parue aux Belles Lettres, Paris, 2013).