Mots-clés :
- Fellini
- Casanova
- Mémoires
- Cinéma
- Narcissisme
Résumé :
La lecture que le cinéaste Federico Fellini fait des mémoires de Casanova (1976) converge étonnamment avec une interprétation par le vide de l’expérience séductrice, déjà présente chez ses contemporains. Pourtant, comme l’a fait remarquer Roland Barthes dans La Chambre claire (1980), le spectateur, à son extrême limite, passe outre l’ennui et le dégoût pour être à son tour séduit par le vide. N’est-ce pas parce qu’il renvoie chacun de nous à l’illusion fragile de la vie et de la rencontre de l’autre ?
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