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Auteurs / Autrices :
Directeur(s) / Directrice(s) de l'ouvrage :
Véronique Gély
Nbre ou N° pages :
p. 495-509
Editeur :
Klincksieck
Année :
2012
Revue, Collection, Ouvrage collectif :
Revue de Littérature Comparée, n°344, Partages de l’Antiquité : les classiques grecs et latins et la littérature mondiale
Type de production :
Article dans une revue
n° ISBN (ou ISSN) :
ISSN 0035-1466 ; eISSN 1965-0264

Sommaire du numéro de la revue sur Cairn.

Résumé de l'article :

« Que serait-il arrivé si la psychanalyse avait pris Antigone et non Œdipe pour point de départ ? », écrit Judith Butler dans Antigone : la parenté entre vie et mort (Antigone’s Claim : Kinship between Life & Death, 2000). À partir de cette réflexion, on tente aujourd’hui de repenser l’architecture freudienne du drame œdipien pour privilégier en son sein la figure d’Antigone et inverser la tendance historique qui, depuis la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, a voulu, selon George Steiner, qu’« Œdipe supplante Antigone. » L’article poursuit ce travail de révision et propose une lecture de certains textes d’Assia Djebar, de Linda Lê et de Zahia Rahmani, romancières d’expression française dont l’imaginaire est puissamment marqué du sceau de la colonisation. L’œuvre de chacune est hantée par le complexe d’Antigone ; il donne corps à une condition historique aux retombées familiales tragiques.

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