Fondé sur un échange rationnel et contradictoire, le débat s’impose, dès les premiers jours de la Révolution française, comme l’expression de la liberté, la manifestation des droits des citoyens et une efficace voie d’accès à la compréhension d’une société et d’un monde en pleine mutation. Dès lors, la littérature et les arts deviennent le lieu d’une prise de parole sur l’histoire en train de s’écrire.
Ce volume exploratoire invite à poser un regard nouveau sur ce qui s’écrit ou se dessine sous la Révolution : il tente de saisir ce moment particulier où la force de la parole tend à bouleverser le champ littéraire et artistique, mais où elle peine à le redéfinir, en un problématique écartèlement entre l’ancien et le nouveau qui multiplie, notamment au théâtre et dans le roman, les représentations allégoriques des débats et des tensions politiques. On trouvera ici des aperçus inédits, des perspectives problématiques sur une littérature « mal aimée » qui, bouleversant les conditions de sa pratique, semble imposer une remise en cause de ses fins, mais se heurte à une difficile rénovation de ses formes.
Issu pour l’essentiel d’un colloque organisé par le CAER 18 (Centre aixois d’études et de recherches sur le XVIIIe siècle), ce recueil réunit les contributions de Valérie ANDRE, Jean-Claude BONNET, Isabelle BROUARD-ARENDS, Peggy DAVIS, David DENBY, Béatrice DIDIER, Julia DOUTHWAITE, Éric FRANCALANZA, Geneviève GOUBIER, Martial GUEDRON, Huguette KRIEF, François MOUREAU, Ourida MOSTEFAI, Jean-Noël PASCAL, Marie-Emmanuelle PLAGNOL, Pierre TESTUD, Raymond TROUSSON et Catriona SETH.
Directeur(s) / Directrice(s) de l'ouvrage :
Huguette Krief, Jean-Noël Pascal
Nbre ou N° pages :
288 p.
Editeur :
Peeters, Leuven
Année :
2011
Type de production :
Direction d'ouvrage
n° ISBN (ou ISSN) :
978-90-429-2528-1