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On lira dans ce volume 54 de la collection SENEFIANCE vingt-cinq articles issus des trois journées de réflexion sur les « Déduits d’oiseaux au Moyen Âge » qui se sont tenues les 22, 23 et 24 mars 2007 à l’université de Provence dans le cadre des colloques internationaux du CUER MA. Ce centre de recherche bien connu des médiévistes fait partie depuis 2008 du Centre Interdisciplinaire d’Études des Littératures Aix-Marseille, équipe d’accueil qui regroupe sous le sigle CIELAM quatre centres de recherche en littérature française (du Moyen Âge au XXIe siècle) et en littérature générale et comparée. Le titre « Déduits d’oiseaux au Moyen Âge » laisse prévoir au lecteur qu’il s’agit des plaisirs variés qu’ont célébrés dans leurs œuvres de mots, de couleurs et de formes les artistes médiévaux. Le chant de l’oiseau, souvent désigné par son nom, procure le plaisir majeur et le plus partagé ; le poète s’y réfère, s’y assimile : joie ou mélancolie. La dégustation d’un oiseau révèle d’étranges mœurs. Chasser à l’oiseau (« déduits d’oiseaux ») est moins innocent qu’il y paraît dans la classe chevaleresque. Le vol de ces créatures ailées trace des chemins que l’imagination créatrice suit avec délectation ; l’espace aérien qui est le sien propre laisse libre cours à une méditation spirituelle.