Cent dix (110) articles rédigés : hormis les nombreux articles consacrés à des femmes des Lumières (romancières, poétesses, agronomes, sages-femmes, imprimeures, journalistes, musiciennes, compositrices, comédiennes, soldats, révolutionnaires), des articles généraux parmi lesquels : Condition féminine, p. 276 ; Curiosité (féminine), p. 327-328, Féminisme, féministe, p. 462 ; Gloire, p. 431-34, Mode féminine, p. 824 ; Moraliste-Morale, p. 854-857, « Nature féminine », p. 873, Opinion, réputation, renommée, p. 877, Sapho, p. 1049-1051, Transfert culturel, p. 1161, Travail, p. 1162.
Le Dictionnaire des Femmes des Lumières explore une vaste période qui s’ouvre avec la parution de la Satire X de Boileau (1694) et se clôt sur l’épître Mes Soixante Ans (1833) par
Constance de Salm, féministe de la génération révolutionnaire. Cette rétrospective montre que les polémiques misogynes n’ont pas raison des ambitions des femmes. Leurs talents s’expriment des salons aux arrière-boutiques, des tréteaux aux laboratoires de chimie, des librairies-imprimeries aux officines de pharmacopée, des tribunes de clubs aux couvents. À travers quelque 470 entrées du Dictionnaire des Femmes des Lumières, souvent conçues comme des essais et enrichies de bibliographies, des spécialistes, venus d’horizons pluridisciplinaires et culturels différents, réunis dans une belle parité, réalisent cette synthèse dérangeante qui modifie profondément la représentation lumineuse du XVIIIe siècle français.
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