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Auteurs / Autrices :
Directeur(s) / Directrice(s) de l'ouvrage :
Chantal Connochie-Bourgne
Nbre ou N° pages :
p. 325-337
Editeur :
Presses universitaires de Provence
Année :
2004
Revue, Collection, Ouvrage collectif :
La Chevelure dans la littérature et l’art du Moyen Âge
Type de production :
Article dans les actes d'un colloque
n° ISBN (ou ISSN) :
9782853995672

Ce volume rassemble les 27 contributions des Actes du colloque du CUER MA (2003) dans divers domaines de la civilisation du Moyen Age : littérature, peinture, médecine, hygiène, cosmétique, mode, religion... Il n'est de chevelure qu'humaine.

Située au chef du corps, elle est métonymique de celui ou celle qui l'offre naïvement aux regards ou bien en joue ou encore la couvre ou s'en prive. Sa couleur, la façon dont elle est arrangée ou dérangée, ornée ou tondue, sont des signes qu'on perçoit d'emblée ou qu'il faut interpréter. Elle dénote une nature, un âge, une appartenance au monde de la lumière ou des ténèbres.

Fixée en boucles menues, retenue par une tresse, galonnée d'or, sagement (ou follement !) couverte, teinte ou postiche, déployée, déferlant parfois jusqu'aux pieds pour couvrir la nudité, sauvagement ébouriffée, arrachée en signe de deuil, rasée, blessée d'une tonsure, elle signale le rapport que l'individu entretient avec les normes de la société a laquelle il appartient. Parfois il suffit d'un cheveu (d'or !) pour dire l'amour d'une Dame ou, métaphoriquement, les subtilités d'un art d'écrire.

Texte intégral.