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Auteurs / Autrices :
Directeur(s) / Directrice(s) de l'ouvrage :
Huguette Krief, Sylvie Requemora et Lou-Andréa Piana
Nbre ou N° pages :
p. 73-81
Editeur :
Presses universitaires de Provence, collection « Textuelles »
Année :
2022
Revue, Collection, Ouvrage collectif :
Les Défis de l’humanisme littéraire
Type de production :
Chapitre d'ouvrage
n° ISBN (ou ISSN) :
9791032004067
Photographie de manuscrits avec des fleurs

 

Le Printemps de Jacques Yver (1572) et Le Passe-temps de François Le Poulchre de La Motte-Messemé (1595-1597) amènent à considérer la place de l’humanisme dans le contexte des guerres civiles françaises de la seconde moitié du xvie siècle. Le souvenir de la guerre, mis à distance par une volonté de divertissement, revient pourtant incessamment et le prisme de l’Antiquité offre un reflet du présent en même temps qu’un moyen de s’écarter de la guerre pour proposer un idéal humaniste. Or, cette tension pourrait se révéler inhérente à la « bigarrure » même de ces deux œuvres qui, aussi différentes soient-elles, peuvent relever du « discours bigarré » selon l'expression de Gabriel-André Pérouse.