DOI : 10.58048/2968-9198/107
Une commune conviction unit les dix-sept contributions ici présentées : refuser d’appréhender les interactions franco-allemandes en termes d'identité et de différence. Leurs analyses montrent comment l'exil peut se transformer en mode de vie apprécié, transiter vers la mobilité, et assurer l’asile, non seulement aux réfugiés mais aux fugitifs en général. Elles s’attachent aux transmissions transculturelles asymétriques en valorisant le seuil, le garant et le déplacement. De la fécondité de la distance. Les contributions de ce recueil, rassemblées par Marion Picker et Dorothee Kimmich, honorent les travaux du germaniste franco-allemand Thomas Keller, qui a dirigé avec celle-ci le cursus intégré « Aire Interculturelle Franco-Allemande » (Aix-en-Provence – Tübingen).