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Auteurs / Autrices :
Directeur(s) / Directrice(s) de l'ouvrage :
Marjolaine Unter Ecker et Catherine Mazauric
Nbre ou N° pages :
p. 131-146
Editeur :
Université de Lorraine
Année :
2019
Revue, Collection, Ouvrage collectif :
Etudes littéraires africaines n°47
Type de production :
Article dans une revue
n° ISBN (ou ISSN) :
ISSN 0769-4563

Résumé

Cet article propose une étude comparée entre les derniers romans de Léonora Miano (Crépuscule du Tourment, deux tomes) et ceux de Virginie Despentes (Vernon Subutex, trois tomes), oeuvres qui se rejoignent dans le « dérangement » des normes, tant sociales que littéraires – notamment romanesques – qu’elles instaurent. La représentation de la masculinité dans ces oeuvres en est un exemple, d’autant plus qu’elle croise tour à tour la question de la classe et celle de la race. Il s’agira de montrer comment, en puisant dans les marges, tant esthétiques que culturelles, ces fictions proposent des alternatives à ces formes de conditions multiples et comment elles instituent finalement des espaces d’émancipation pour les personnages, leurs auteures et plus globalement pour les instances de réception.

Abstract

This study presents a comparative analysis of the latest novels by Léonora Miano (Crépuscule du Tourment, two volumes) and by Virginie Despentes (Vernon Subutex, three volumes), as they all disturb the established social and literary norms. This is particularly true of their representation of masculinity, especially because it intersects with the questions of class and race. Our aim will be to show how the texts offer alternatives to these plural forms of oppressions, notably by drawing from the fringes of culture and the arts ; and we will see that, ultimately, they create spaces of emancipation for the characters, their authoresses and more generally for their readers.

https://doi.org/10.7202/1064758ar